Récemment, nous avons décidé de lancer une série spéciale, dédiée aux membres de l’équipe du cabinet de recrutement La Relève. Parce que ça nous tenait à cœur de vous faire découvrir nos pépites, et que ça nous tenait aussi à cœur de vous aider à comprendre davantage leurs métiers, leurs missions, leurs challenges. Pourquoi ils en sont arrivés là, et comment ils travaillent au quotidien. La Relève, c’est un mix de compétences et d’expertises, mais c’est aussi et avant tout de l’humain. Sans plus attendre, on poursuit en excellente compagnie avec Adrien, CEO de La Relève !
Depuis tout petit, Adrien aime entreprendre. Dit comme ça, on a l’impression de plonger dans l’animé Baby Boss de Pixar. Pourtant, il serait dommage de reléguer les enfants au rang de mômes braillards et chouineurs. Avant que la start-up nation n’atteigne son apogée, Adrien a les idées bien en place ou plutôt 1000 envies de créer, inventer, imaginer. Il n’était pas prédestiné à faire du recrutement, mais il s’est lancé dans l’aventure.
Durant ses études à Paris, au sein de l’école de commerce EDHEC, il intègre un Master Entrepreneuriat (comme une suite logique des choses). Après un stage de fin de cursus puis un CDI d’un an et demi chez Michael Page, il assemble une à une les pièces du puzzle. Depuis près de 8 ans, Adrien est le CEO de La Relève et cela fait bientôt 3 ans qu’il travaille main dans la main avec le groupe Humanskills.
Tout récemment il a déménagé à Toulouse et se rend 2 fois par semaine à Paris, où se situe le cabinet de recrutement. Et même si vu de la sorte, c’est un peu sport, Adrien estime qu’il est « important d’être présent, pour maintenir un cadre de travail optimal et communiquer avec les équipes, dans une ambiance toujours au diapason».
Adrien le confesse : au cours de ses missions quotidiennes, il est surtout branché commercial. Depuis la quête de nouveaux clients, jusqu’à la prospection dans le dur, en passant par des événements ou des relations avec le groupe Humanskills, il a pas mal de pain sur la planche.
Et comme il ne s’appelle pas encore Qui(c)ksilver (non pas la marque de sports de glisse, oui le mec le plus rapide des Avengers), il a besoin de gagner du temps. Sans rogner sur la qualité inhérente à son métier, Adrien multiplie les signatures mail. « Connaissant mon niveau d’écriture et d’orthographe, je table sur 12 signatures mails » ! Les 80% de mails en question concernent des propositions de contrats ou des mails de prospection envoyés à des clients.
Du coup, il nous explique sa petite astuce : « J’ai « signature 1 » quand il s’agit d’une convention, « signature 2 », quand ça concerne de la prospection pour des commerciaux », ou encore « signature 3 », dans le cadre de la prospection pour des développeurs (…) Je sais que je ne perds pas de temps, que mes mails sont bien tournés, qu’il n’y pas de fautes d’orthographe et surtout … Que ça plaît ! ».
Adrien souligne, à juste titre, que le lancement d’un projet est à la fois soutenu par un volet commercial / négociation et de l’autre côté, un volet recrutement (on ne le redira jamais assez, mais savoir recruter les bonnes personnes, surtout quand on démarre en tant qu’entrepreneur, c’est hyper-important).
D’ailleurs, Adrien note qu’il « faut apprendre à négocier (…) Je pense que c’est la qualité principale dans le domaine de l’entreprenariat et du recrutement. Quand tu ne négocies pas avec ta banque, tes fournisseurs, tes clients ou tes candidats, tu négocies avec ta femme, afin de lui expliquer pourquoi vous allez manger des pâtes pendant un petit moment, ou avec tes parents, en leur expliquant pourquoi tu t’es lancé dans ce projet venu de nulle part, alors qu’ils ont financé tes études dans telle ou telle école ».
Cela va sans dire, Adrien est passionné. Passionné parce qu’il rencontre des tas d’entreprises différentes, et qu’il découvre une multitude de candidats, dotés de parcours riches et variés. À ce propos, Adrien révèle qu’ « aider quelqu’un à trouver un job, c’est quand même un changement majeur au cours d’une existence (…) et tu touches complètement à la vie de la personne … C’est ça le plus chouette au final ».
Le lancement d’une boîte n’est pas un long fleuve tranquille, comme en témoigne Adrien. Et quand on a, pour tout bagage, une feuille blanche slash aucun client, ça peut être un poil intimidant. « Heureusement que je connaissais un peu le métier (…) mais généralement, tu ne sais pas très bien par où commencer. »
Concernant les challenges à relever pour 2023, Adrien nous annonce qu’il aimerait creuser d’autres marchés. « Par rapport à d’autres marques du groupe, on est très start-up chez La Relève. C’est une super opportunité de pouvoir bosser avec ce genre de structures, je n’ai rien à redire là-dessus (…) Pour autant, avec une start-up il y a peu de récurrence. Elle va chercher un seul profil et en voudra un autre d’ici 5 ou 6 mois (...) C’est assez énergivore, puisque tous les mois on recommence à zéro».
L’une des ambitions portées par La Relève est de se tourner vers de nouvelles typologies de clients. Qui plus est, Adrien ajoute qu’il aimerait se recentrer sur les 3 ou 4 services que propose La Relève, à savoir :
En définitive, de beaux projets sont en train de se mettre en place chez La Relève !
Adrien insiste sur le fait que le métier de recruteur est un métier commercial avant tout. « Déjà, il faut aller chercher des entreprises, parce qu’elles ne viennent pas nous voir directement (…) Ensuite, il faut vendre une entreprise à un candidat et parfois c’est un peu compliqué, parce qu’on n’est pas forcément en mesure de leur proposer du Chanel ou du Dior. ». Vous l’avez l’exemple du stylo Bic standard VS le stylo Mont Blanc avec lequel Brad Pitt écrit ses prochains mémoires ? On est à peu près sur le même tableau.
« Idem dans le sens inverse (…) Certaines entreprises recherchent des profils qui ont fait HEC et qui acceptent sans mot dire toutes les conditions qu’impliquent le poste, notamment en matière de rémunération (…) Et nous, notre gros défi c’est de leur proposer un profil complètement différent, mais qui s’avère meilleur que ce qu’ils demandent».
Un jour un grand sage a dit « On investit pas sur le projet mais sur la personne » (le CEO de la Relève nous a soufflé ça dans l’oreillette, juste pour méditer un peu). Du coup, Adrien suggère aux entrepreneurs en herbe de :
Adrien avec un grand A, ou Monsieur FF (Fidèle et Fêtard) pour les intimes, ne pouvait pas rêver mieux que le nom La Relève. En lieu et place des profils étudiants, ce sont les profils en CDI qui, désormais, prennent la suite. Rien n’est parfait, et Adrien le sait, il y aura toujours quelques loupés. Mais son credo reste inchangé. Pour lui, il s’agit d’aider les futurs talents à avancer dans des moments stratégiques de leur vie professionnelle, d’accompagner ses équipes pour tenter de comprendre leurs problématiques et qu’au final chaque collaborateur se sente bien.
Chez La Relève, nous sommes à la recherche de nouveaux profils pour venir compléter nos équipes Madrilènes et Parisiennes. Alors si ça vous tente, vous pouvez postuler en cliquant juste en dessous.