Conseils candidats
22/6/2022

Ca y est, le grand jour est arrivé : vous allez signer votre premier contrat de travail. Terminé les stages et les conventions auprès de votre école, vous entrez désormais dans la cour des grands et ça n’est pas à prendre à la légère. Il y a plusieurs points que vous ne devez pas oublier de mentionner, des questions que vous devez absolument poser et surtout, vous devez être attentif à toutes les informations qui sont écrites sur votre futur contrat.

Quelles seront vos missions ?

Avant de signer votre contrat, la première chose à faire est de vérifier si l’intitulé du poste et les missions qui sont décrites sont bien celles qu’on vous a annoncé lors de votre entretien. Les missions doivent être détaillées le plus possible, surtout si vous signez un contrat en CDD et que votre mission doit être réalisée sur une courte période. N’hésitez pas à demander plus de renseignements quant aux missions et à vos responsabilités à la personne qui vous fera signer le contrat. Assurez-vous aussi que vous avez bien les compétences et les qualifications pour, et que vous n’êtes pas par exemple sur-qualifié pour le job.

Quel salaire et quels avantages ?

N’ayez pas peur de parler argent, c’est un élément important de votre contrat. Le plus souvent, vous l’aurez négocié lors de votre entretien d’embauche, mais il est important de s’assurer que ce soit bien celui énoncé à l’oral qui soit écrit dans le contrat. Assurez-vous que vous parliez bien de la même somme, faites attention au brut, au net. En règle générale, les entreprises parlent en salaire brut car c’est ce qu’elles doivent réellement dépenser, donc mieux vaut être au courant du calcul et de la somme que vous allez vraiment toucher à la fin du mois.

Les primes et les variables

Une information qui n’est pas souvent inscrite dans votre contrat, c’est celle concernant les primes et les variables que vous allez / pourrez toucher. Différentes primes existent selon votre poste, l’entreprise dans laquelle vous travaillez ou encore votre ancienneté (primes exceptionnelles, primes d’activités, le treizième mois…) Pensez donc à en discuter avec votre manager. Selon la taille de votre entreprise on vous parlera peut-être de la participation ou de l’intéressement. Deux dispositifs qui permettent de partager simplement et collectivement les bénéfices réalisés annuellement par votre entreprise. La dernière forme d’argent que vous pourrez toucher - et principalement si vous vous engagez auprès d’une startup, ou d’une entreprise qui vient de se lancer récemment - ce sont les parts, les actions ou encore les stocks options. Il arrive que l’entreprise ne puisse pas vous verser un salaire très élevé dans les premiers temps, et décide donc de compenser ce manque à gagner l via ses différents méthodes.

Les benefits

Outre le salaire et les différentes possibilités en terme de rémunération, il existe d’autres avantages aussi appelés “benefits”. Ces benefits sont des avantages en nature comme les tickets restaurants, la prise en charge partielle ou totale de vos titres de transports, le matériel professionnel (téléphone, voiture, ordinateur…), les réductions, si vous avez accès à un CE, mais aussi les avantages sociaux comme la mutuelle et encore bien d’autres… Pensez donc bien à vous renseigner à ce sujet là aussi.

Quel sera votre lieu de travail, et y-a t’il une clause de mobilité ?

Pendant la signature de votre contrat, veillez à bien définir votre lieu de travail. Renseignez vous sur la possibilité de faire du télétravail et surtout pensez à évoquer le fait que soyez d’accord ou non pour effectuer des missions à l’étranger. Cela doit-être spécifié dans une clause de mobilité, qui vous couvrira en cas de “coup de folie” de votre employeur qui souhaiterait vous envoyer à l’autre bout du monde.

Quelles seront vos horaires de travail et votre durée de travail ?

Avant même de définir vos horaires, pensez à être clair sur le contrat que vous signez, est-ce un temps partiel ou alors un temps complet ? Ensuite, il se peut que pour des raisons familiales et personnelles, vous souhaitiez finir à telle ou telle heure, tel ou tel jour, et commencer plus tôt ou plus tard. Si c’est le cas, cela doit être mentionné afin d’éviter tout désaccord dans le futur. Veillez aussi à ce que vos horaires respectent bien la réglementation.

Les horaires selon votre statut

Aussi, selon votre statut - si vous êtes cadre ou non - les horaires peuvent être totalement différents. En effet, avec un statut cadre il y a deux types de conventions avec soit un forfait heures soit un forfait jours. Si vous êtes employés, ou ouvrier le plus souvent vous aurez des horaires bien précis à respecter, et il y a même des entreprises dans lesquelles vous devrez badger pour bien confirmer votre présence au bureau.

En parlant horaires, vous pouvez à ce moment là demander à votre employeur si vous devez être disponible par mail ou par téléphone en dehors de vos horaires de travail, si vous devez être flexible au niveau des horaires ou bien si ce sera tout le temps le même rythme.

Vous pouvez aussi parler au même moment de vos vacances. Mais sachez que les congés payés sont les mêmes pour tous en France, soit 5 semaines par an donc 25 jours ouvrés. Certaines entreprises offrent des RTT qui sont des jours de repos dont vous pouvez bénéficier si vous travaillez plus de 35h.

Quelle sera la durée de votre période d’essai, s’il y en a une et aurez-vous un préavis ?

La période d’essai est différente selon le contrat que vous signez. Lors d’un CDI, elle ne peut pas durer plus de 4 mois, mais elle est renouvelable une fois maximum pour des postes différents. Quant à un contrat en CDD, elle ne peut pas excéder plus d’un jour par semaine travaillée, mais comme pour les CDI, elle est renouvelable une fois pour des postes différents.

Des cas différents existent par exemple si vous étiez en stage ou en contrat d’apprentissage au même poste avant de signer votre CDI. En effet, la période d'essai peut être écourtée en cas d'embauche après un stage. Cette exception ne concerne que les stages inscrits dans un cursus pédagogique et accomplis lors de la dernière année d'études. Si l'emploi proposé correspond aux fonctions préalablement remplies par le stagiaire, la durée de la période d'essai est réduite d'une durée équivalente à celle du stage. Si le stagiaire est embauché à un poste ne correspondant pas aux activités accomplies lors de son stage, la période d'essai sera réduite, mais seulement de la moitié de la durée du stage effectué, sauf si un accord collectif prévoit des stipulations plus favorables.

En ce qui concerne les contrats d’apprentissage, c’est encore différent. Sauf dispositions conventionnelles contraires, un salarié recruté en CDI après un contrat d’apprentissage ne peut se voir imposer une période d’essai. Mais, il peut y consentir.

Y’a t’il une clause de non concurrence ?

Si votre contrat comporte une clause de non concurrence, vous devez absolument être attentif à celle-ci. En effet, ces stipulations contractuelles limitent votre liberté de retrouver du travail et même de changer d’employeur. Vous devez alors bien la lire, et vérifier avec votre employeur toutes ces spécificités.

Maintenant que vous avez toutes ces informations, vous êtes fin prêt pour signer votre premier contrat !

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