La Relève > Conseils candidats > Comment soigner sa présence sur les réseaux sociaux pour décrocher un job ?

Comment soigner sa présence sur les réseaux sociaux pour décrocher un job ?

Soignez sa présence sur les réseaux sociaux

On aura beau peaufiner sa candidature à travers son CV et sa lettre de motivation, il est probable que nos profils sur les réseaux sociaux soient scrupuleusement examinés par les recruteurs en parallèle. Voici quelques conseils essentiels pour parfaire son e-réputation et mettre toutes les chances de son côté, peu importe son expérience.


Quelques données sur le sujet …

85% des recruteurs sont des stalkers ! Ils n’hésitent plus à effectuer des recherches en ligne pour mieux cerner le profil de leurs candidats. Parmi eux, 73% afin de vérifier ce que contient leur CV et 50% souhaitent y récolter plus d’informations sur leur personnalité. Cette pratique tend notamment à remplacer la traditionnelle prise de référence auprès d’anciens employeurs. à cela, on peut rajouter le fait qu’il est de plus en plus incontournable d’être présent sur les réseaux sociaux. L’air du temps l’a non seulement imposé dans notre société, mais dans certains milieux professionnels un profil sur LinkedIn, Instagram ou Twitter fait littéralement office de second CV.

Par conséquent, 19% des recruteurs ont finalement déjà refusé un candidat en raison des informations trouvées en ligne à son sujet. Soigner sa cyberidentité est donc devenu un enjeu majeur de son parcours professionnel.

Googler son nom est un bon début pour cerner quelles empreintes numériques on a laissées derrière soi. Pour affiner la recherche parmi les homonymes, il convient de rajouter un mot-clé indiqué sur votre CV, tel que le nom d’un de vos anciens employeurs ou lieux d’études, comme pourrait le faire un recruteur. On constate d’ailleurs que son propre profil LinkedIn ressort souvent en tête des résultats.

Optimiser son profil LinkedIn

LinkedIn est le réseau social le plus consulté des recruteurs,  idéal pour s’y faire remarquer en tant que candidat. Il convient d’y détailler ses expériences professionnelles au même titre que sur son CV. Quand on a un parcours fourni, c’est l’occasion idéale de l’afficher dans son ensemble, là où on ne sélectionne que quelques expériences sur son CV en vue d’un poste précis.

Inversement, les plus jeunes candidats sont parfois frileux à l’idée de démarrer leur profil LinkedIn, en raison d’un manque d’expérience à y relater. C’est là un piège, car plus on enclenche tôt son inscription sur LinkedIn, plus celui-ci sera rapidement enrichi. Tout le monde sait qu’il faut un début à tout, il n’y a aucun embarras à avoir ! étant jeune, il n’est donc pas nécessaire d’appuyer son profil sur le besoin logique de trouver un emploi. Il vaut mieux plutôt capitaliser sur ses qualités et compétences, apprises à l’occasion de ses études, stages, petits boulots, actions bénévoles ou associatives. Chaque expérience compte et rajouter une section Résumé à son profil, où y exposer ses motivations, peut faire la différence.

Une autre section sous-exploitée est la « Sélection de contenus », afin d’y partager tout ce qui reflète son travail sur certains projets : liens, posts, articles ou tout autre média.

Un réseau social est également le lieu idéal pour dévoiler un peu plus sa personnalité. Il est important de construire des centres d’intérêt relatifs à son domaine professionnel et de suivre les entreprises et médias qui y sont les plus influents (ils apparaîtront en bas de votre profil). C’est à la fois un bon moyen de s’assurer une veille professionnelle, mais il ne faut pas hésiter à partager, voire à commenter, les sujets les plus intéressants pour toucher votre sphère de contacts.

Enfin, après chaque nouvelle expérience professionnelle, autant demander une recommandation sur LinkedIn de la part de son maître de stage ou manager. Cela laissera finalement une empreinte numérique bien plus durable et exposée qu’une traditionnelle lettre de recommandation. Pour déposer une appréciation auprès d’un contact, rien de plus simple que de se rendre en haut à droite de son profil LinkedIn :

Si l’ambiance est assez sérieuse sur LinkedIn, il en est tout autrement concernant Facebook, regorgeant parfois de « dossiers » qu’il vaut mieux ne pas laisser filtrer.

Ces réglages à connaître sur Facebook

Certains cloisonnent totalement leur vie professionnelle et leur vie privée sur Facebook grâce au recours à un pseudonyme. Si la technique a fait ses preuves, elle est pourtant radicale. On peut très bien y garder son vrai nom et appliquer une confidentialité exhaustive de son profil.

Pour commencer, il est utile de regarder son profil comme quelqu’un d’extérieur. Cette possibilité relativement méconnue est disponible en haut à droite de son profil, en sélectionnant « Voir en tant que » :

On peut détecter en quelques scrolls tout ce qui ne devrait pas filtrer auprès des stalkeurs. Chaque post ou photo ne demande pas nécessairement une modification au cas par cas, mais peut être réglé de façon plus générale en accédant aux « Paramètres de profil et d’identification », depuis le même endroit.

L’onglet Confidentialité propose de nombreuses fonctionnalités permettant d’agir en quelques clics en accord avec la visibilité que l’on souhaite donner à son profil, de la liste d’amis aux pages suivies, en passant l’apparition de son profil dans les moteurs de recherche. Magique !

Dans la première rubrique, « Vérifiez certains paramètres importants » propose un assistant de confidentialité afin de régler l’essentiel très rapidement, et notamment limiter toutes ses anciennes publications publiques à son seul cercle d’ami.

Mais ce n’est pas la seule section cruciale pour la gestion de son e-réputation puisque « Profil et identification » regorge également de paramètres incontournables à cet effet. On peut y piloter les tags embarrassants ou, pour ceux qui sont vraiment dotés d’un entourage peu recommandable, masquer tous les commentaires contenant certains mots ou emojis.

Twitter & Instagram

Pour Twitter et Instagram, les utilisateurs sont très souvent moins inquiétés grâce à un recours bien plus fréquent aux pseudonymes. Néanmoins, c’est le phénomène inverse qui se produit dans ces cas-là puisqu’un profil sur ces réseaux peut constituer une porte d’entrée incontournable dans certains milieux comme le journalisme pour l’un ou la communication pour l’autre. Il s’agit d’une nouvelle forme de portfolio, accessible à tous et dont le succès est mesurable au gré des likes…

Mais si l’on possède de nombreux followers sur Twitter ou Instagram, même si cela semble pourtant éloigné de son propre monde professionnel, il est éventuellement judicieux de le renseigner sur son CV, au sein de ses centres d’intérêt. Derrière ce succès, un recruteur pourra se rendre compte de plusieurs de vos qualités !

Enfin, et cela est valable pour tous les réseaux sociaux et sur absolument chaque post : l’orthographe est primordiale et contribue énormément à l’image que l’on donne sur le web.

Chaque détail compte et l’empreinte numérique de chacun est aujourd’hui devenue un véritable débat de société. Notre e-réputation requiert logiquement une attention quotidienne, mais, avec les bons réflexes, elle peut se transformer en atout décisif afin de se démarquer auprès des recruteurs !

Toujours à la recherche d’un CDI ? N’hésitez pas à consulter nos offres !

Suivez La Relève sur FacebookLinkedInInstagram et abonnez-vous à notre Newsletter pour ne rien rater.


Article précédent 6 conseils pour transformer son stage en CDI Article suivant Taper dans l’oeil des recruteurs sur Linkedin

Articles qui pourrez vous plaire

Hello.